On a souvent l’habitude de dire qu’on ne change pas l’équipe qui gagne. Eh bien, en matière de coutellerie, c’est la qualité japonaise qui gagne. On peut donc aisément comprendre que même les plus grands chefs cuisiniers aiment beaucoup utiliser les couteaux japonais. Fabriqué à Tosa, le couteau Haiku Kurouchi Santoku est un échantillon qui reflète très bien la grande expérience de son concepteur. En réalité, c’est un coutelas qui trouve sa place même dans les milieux culinaires huppés, car son efficacité et sa polyvalence ne sont plus à démontrer. Voulez-vous en savoir plus sur ce couteau ? Certainement, sinon vous ne serez pas en train de parcourir cet article. Poursuivez donc simplement votre lecture pour être mieux informé sur ses caractéristiques.
L'Haiku Kurouchi santoku est-il recommandé?
Bien évidemment ! On recommande fortement l’utilisation de ce couteau de fabrication japonaise pour la découpe de toutes sortes d’aliments, ainsi que pour le dépeçage des grosses pièces de viande. Mis sur pied par un expert du domaine, ce couperet très efficace est équipé d’une lame hyper précise, ainsi que d’un manche entièrement ergonomique. C’est le compagnon idéal pour émincer vos légumes en quelques instants seulement. Il est vrai qu’avec son grand gabarit, il peut poser un souci de rangement, mais si vous disposez d’un tiroir ou d’un support approprié pour les couteaux de grande taille, c’est parfait. Au sujet de sa conception à proprement parler, il embarque un acier de très bonne qualité, ainsi qu’un bois rare et bien travaillé au niveau de son manche. Le Kurouchi Santoku coûte cependant très cher et n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Les avantages et inconvéniants de l'Haiku Kurouchi santoku
En cuisine, je ne me fixe aucune limite. Je fais l’effort de goûter à tout et récemment, j’ai voulu cuisiner une variété de poisson que je ne connaissais pas jusqu’ici, le poisson chat. Avec sa chair épaisse et sa peau gluante, j’ai eu un peu de mal à le couper avec mon couteau de cuisine habituel. À la même période, j’ai reçu le couteau Haiku Kurouchi en cadeau. C’était donc pour moi l’occasion de le tester sur ce poisson un peu particulier. C’était fantastique ! En quelques manœuvres seulement, j’avais déjà nettoyé et découpé le poisson. En outre, j’ai particulièrement aimé son côté ergonomique, avec son manche qui tient bien dans la main. Le seul détail qui me gêne un peu avec ce coutelas, c’est son entretien. En fait, son acier est assez brut, et donc s’oxyde facilement. Il requiert alors un soin particulier après chaque utilisation.
Très efficace
Ce qu’on attend d’un couteau comme celui-ci, c’est qu’il tranche parfaitement. Fort heureusement, il tient toutes ses promesses pour le plus grand bonheur de ses utilisateurs. Les tenanciers de restaurants et les cuisiniers qui aiment travailler avec célérité tombent immédiatement sous le charme de cet ustensile. Avec sa lame aiguisée en V, il assure une coupe précise et fluide des légumes, fruits et viandes. Aucun aliment n’est trop dur, ni trop épais pour échapper à son tranchant. Notez en plus que sa lame est assez large et étendue, afin de venir à bout même des morceaux les plus costauds. Désormais, vous pourrez découper vos carcasses de viande sans problème et sans insister dans la chair, car avec ce couteau japonais, c’est très facile à faire. Son affûtage est déjà au point pour une bonne période, mais l’utilisateur peut toujours le renforcer à sa guise.
Prise en main facile
Le facteur premier qui facilite la prise en main d’un couteau, c’est son poids. Et c’est précisément sur ce point que ce fabricant japonais a misé, en allégeant au maximum ce matériel. Sur une balance bien tarée, cet ustensile ne fait que 283 grammes, et c’est une masse très négligeable. Lors de la préparation de certains repas, l’usage du couteau est très courant et parfois cela demande beaucoup d’adresse. II ne faudrait donc pas utiliser un accessoire qui vous freinera dans vos mouvements, ou les rendra encore plus lourds.
De même, la forme du manche est d’une grande importance. Haiku est une marque de coutellerie qui maîtrise bien son art. C’est donc tout naturellement qu’elle a conçu un manche ergonomique et confortable pour ce couteau Santoku. Ce manche de forme cylindrique est fait en bois de Honoki teinté noir. Cela dit, il n’est ni grossier ni épais. Vous n’aurez pas pu trouver mieux pour un confort d’utilisation optimal.
Usage polyvalent
Tous les couteaux ne se valent pas. D’ailleurs, il y en a qui ont une fonction précise. C’est ainsi qu’on peut les classer par catégorie : couteau à pain, couteau à steak, couteau de table et couteau de cuisine. Pour vous éclairer d’emblée de jeu, le Haiku Kurouchi Santoku est un couteau de cuisine. En d’autres termes il est approprié pour découper les légumes, les fruits et les viandes. On peut même passer outre sa fonction de base, car il peut effectuer près de 90% des tâches courantes en cuisine. En fait, il dispose d’un aiguisage ambidextre en V qui lui procure un double tranchant d’une acuité avérée. Son pouvoir de coupe n’a donc pas véritablement de limite. Avec ce couperet, ne vous fixez donc aucune limite. Sa pointe légèrement recourbée vous aidera à pénétrer au cœur des cavités peu accessibles des poissons et viandes. Le fabricant a tout prévu pour rendre ce dispositif le plus polyvalent possible.
Conception de haute qualité
On n’a pas fini le tour de ses atouts, car on ne peut omettre de relever sa haute qualité de fabrication. Ce couteau japonais embarque un ensemble de composants qui forment un tout unique et durable. Pour arriver à ce résultat, le fabricant est allé chercher les minerais les plus purs et les a travaillés en conservant au maximum leurs caractéristiques de base. C’est ainsi qu’on peut par exemple détecter dans ce couteau l’acier Aoko Blue Steel, qui rentre dans la catégorie des matières les plus convoitées dans le domaine de la coutellerie. Non seulement il dure plus longtemps, mais aussi il ne cause aucun dommage sur les aliments. Il n’y a donc pas à craindre un quelconque transfert de matière dans vos repas avec ce couteau Haiku. De même, la bague qui sert de liaison entre le manche et la lame est en acier de première qualité.
Ustensile durable
Douter de la durabilité de ce couteau, ce serait fermer les yeux sur un ustensile qualitatif. En fait, Chroma n’a laissé aucun détail au hasard. Ce fabricant s’est personnellement chargé d’optimiser la durée de vie de ce matériel en investissant dans sa conception de base. À ce propos, il a opté pour de l’acier spécial. Avec un pourcentage de 1.2% de carbone, il est en plus enrichi en tungstène pour une dureté encore plus élevée. Le Kurouchi n’a donc pas peur d’entrer en contact avec les os les plus durs, car sa lame est assez solide pour ne pas céder. D’ailleurs, il a un indice de dureté de 62° HRC. Ce modèle fait partie des accessoires les plus solides de sa catégorie. Si vous recherchez un couteau qui vous servira de façon efficace et dans le long terme, n’allez plus ailleurs, car vous venez de trouver votre spécimen.
Très cher
Si les qualités de ce couteau sont très appréciables, il n’en est pas de même pour son prix. Si ce modèle a déjà conquis votre cœur, sachez que vous êtes tombé sous le charme d’un ustensile de haute facture. C’est peu concevable de débourser plusieurs centaines d’euros pour un seul couteau ! Il y en a qui préfèreraient payer ainsi pour un set complet de vaisselle. On peut dire que sur ce point, ce couteau Santoku déçoit beaucoup. C’est vraiment dommage de sourire en appréciant les caractéristiques de ce matériel et ensuite de perdre cet enthousiasme en voyant son prix. Certes, le fait qu’il soit de haute qualité pourrait justifier son haut rapport qualité-prix, mais cela laisse croire que Chroma ne voudrait pas mettre ce couteau à la portée de toutes les bourses. En revanche, si vous aimez ses caractéristiques et que son prix n’est pas un problème pour vous, vous n’aurez aucun regret.
Rangement complexe
Vous disposez de très peu d’espace dans votre cuisine ? Si oui, vous faites forcément votre maximum pour optimiser l’espace et ce sera un nouveau défi avec ce couteau. En effet, il embarque une longue lame de 165 mm qui le rend assez imposant. Que ce soit dans un tiroir, un pot ou un support, vous aurez forcément du mal à le faire renter si vous avez déjà d’autres ustensiles à l’intérieur. Pour ne rien arranger, Chroma ne fournit pas ce couteau avec un étui. Cela permet de comprendre que non seulement vous devrez faire attention pour le ranger, mais aussi pour vous protéger du tranchant de sa lame. Compte tenu de sa grande efficience, on peut lui concéder son grand gabarit. Toutefois, vous feriez mieux d’être situé sur l’endroit de son rangement avant l’acquérir, afin qu’il vous soit plus utile qu’encombrant.
Design peu attractif
L’impression de « semi-fini » que laisse ce couteau au regard n’est pas un défaut de fabrication. Le Haiku Kurouchi est une pièce originale qui n’a pas encore d’égale dans le domaine de la coutellerie. Seulement, très peu de personnes seront séduites par un design aussi rustique, car de visu il n’y a aucune finesse dans les traits de cet ustensile. Pourtant, au-delà de la grossièreté de sa lame brute de forge, il y a une efficacité sans pareille. Ce côté rustique se prolonge aussi au niveau de son manche jugé trop simpliste. En réalité, on sait généralement que c’est le manche qui rehausse même généralement la beauté d’un couteau. Beaucoup d’utilisateurs ont été déçu de voir que même à ce niveau, Chroma a opté pour une forme basique et des traits ternes. Au moins, on peut s’accrocher sur son ergonomie pour rester positif.
Entretien difficile
L’une des difficultés que vous rencontrerez avec ce couteau Santoku, c’est son entretien délicat. En fait, comme il a été fabriqué avec un acier brut, le matériau en question n’a pas été traité à point, afin de garder au maximum sa pureté. Le fabricant s’est limité à le rendre inoffensif pour les aliments. Il faut donc noter que ce matériel a été mis sur pied pour les personnes attentionnées qui seraient disposées à lui apporter tous les soins d’entretien qu’il nécessite, car il est très sensible à l’oxydation. De plus, il requiert un affutage sur la pierre. Tout autre procédé utilisé pour l’affûter pourrait plutôt émousser sa lame. Le respect de ces conditions n’est pas si contraignant que ça certes, mais il faut attacher une grande importance à la tradition pour les suivre. Si vous recherchez juste un couperet de cuisine efficace et qui ne donnera pas trop de travail pour l’entretenir, essayez avec un autre modèle.
Merci d’avoir lu cet article
Êtes-vous toujours partant pour prendre ce couteau ? Peu importe quelle est votre réponse, j’espère que cet article vous aidera à prendre la meilleure décision. Il était question dans les lignes précédentes de passer en revue les différentes caractéristiques du couteau Haiku Kurouchi de Chroma. Je n’ai peut-être pas tout évoqué, mais je pense avoir ressorti l’essentiel à savoir sur cet ustensile. Pratique, confortable et de bonne qualité, ce coutelas sera un excellent compagnon pour les chefs cuisiniers qui aiment travailler avec précision et rapidité. Tout compte fait, Chroma a fait du bon boulot avec la conception de cet accessoire, même s’il a encore quelques points d’ombre, comme son entretien complexe. Pour obtenir d’autres informations encore plus précises à propos de ce couteau de cuisine japonais, laissez-moi juste un message à l’adresse gisele@lemeilleuravis.com .